Comment survivre à un fou rire en entretien individuel sans perdre toute crédibilité

1. La technique du faux rhume

On ne va pas se mentir, un bon vieux mouchoir peut devenir votre meilleur allié. Dès que vous sentez le fou rire monter, attrapez-le, mettez-le devant votre nez et… éternuez ! Un rhume imaginaire peut justifier une toux ou même un petit gloussement. Bonus : vous pouvez même utiliser une voix nasillarde pour dire « désolé, allergies ! » avant de reprendre votre souffle.

2. Le regard intense sur votre carnet

Quand l’envie de rire vous prend à la gorge, baissez immédiatement les yeux vers votre carnet de notes comme si vous veniez d’y découvrir la réponse à la vie, l’univers et tout le reste. Commencez à griffonner frénétiquement des mots, même s’il s’agit simplement de gribouiller « ne pas rire, ne pas rire » sur toute la page.

3. Technique de la respiration consciente (alias « Respire, respire »)

La pleine conscience n’est pas juste pour les méditations matinales. Si vous sentez le fou rire arriver, concentrez-vous sur votre respiration. Prenez une grande inspiration comme si vous étiez sur le point de révéler un secret de vie ou de mort. Inspire… expire… L’idée est de faire croire que vous êtes en pleine réflexion, alors qu’en réalité, vous tentez de reprendre le contrôle de vos zygomatiques.

4. Le rire “complice”

Quand tout semble perdu et que le fou rire est inévitable, optez pour la technique ultime : embrassez le moment. Riez ! Mais faites-le avec l’autre personne, en transformant ce moment embarrassant en un moment de complicité. Un petit commentaire du style « Oh là là, c’est tellement inattendu ce que vous venez de dire ! » peut désamorcer la situation. Attention, cette technique demande de l’habileté et ne fonctionne que si le contexte s’y prête vraiment.

5. Prétexter un besoin physiologique urgent

Quand le désespoir frappe et que vous sentez que vous êtes à deux doigts de l’explosion, il est temps d’abandonner le navire. « Excusez-moi un instant, je dois m’absenter rapidement », et hop, en route pour une pause pipi (fictive ou pas). Cela vous donne le temps de vous reprendre et de revenir, visage frais, prêt à reprendre l’entretien comme si de rien n’était.

6. Le sourire empathique

Si votre fou rire est léger, transformez-le en sourire empathique. Oui, un sourire bienveillant, de ceux qui disent « je comprends », même si intérieurement vous hurlez de rire. Cela peut même détendre l’atmosphère et montrer à votre interlocuteur que vous êtes humain.