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Quand l’entretien individuel devient une question… olfactive !
Ah, les entretiens individuels ! Ce moment précieux où l’on se plonge dans l’univers de l’autre, à l’écoute attentive… jusqu’à ce qu’une odeur corporelle, parfois dérangeante, vous rappelle brutalement que vous êtes toujours humain. Que ce soit une forte sudation, des pieds un peu trop enthousiastes, ou même des flatulences involontaires, il faut savoir garder le cap professionnel tout en restant bienveillant.
Mais d’où vient cette odeur ?
Avant tout, souvenez-vous que cette situation peut être liée à la condition médicale de votre interlocuteur. Certaines maladies ou traitements engendrent des odeurs corporelles. Parfois même, cela peut être une façon inconsciente de se protéger des autres, comme dans le concept du Moi-peau d’Anzieu. Imaginez : une barrière olfactive, involontaire certes, mais présente. L’odeur devient une armure invisible face au monde extérieur.
La question du confort, pour eux et pour vous
La première règle d’or : ne pas en faire un drame. Oui, cela peut être inconfortable, mais rappelez-vous que la personne en face de vous n’est probablement pas au courant de l’effet produit. Vous pouvez envisager quelques ajustements pratiques : aérer la pièce avant et après chaque séance, prévoir discrètement un diffuseur d’huiles essentielles (sans transformer votre bureau en spa), ou même adapter l’organisation spatiale, tout en gardant un respect mutuel.
L’importance du non-jugement
Imaginez que vous signaliez une gêne olfactive à un patient… cela pourrait être vécu comme un rejet, voire un jugement. L’odeur peut être bien plus que physique ; elle peut être symbolique. Rester empathique et éviter de transformer ce détail en un obstacle à la communication est primordial. En prenant du recul, vous maintenez la qualité de l’échange.
Le lâcher-prise professionnel
En tant que professionnel, il est crucial d’apprendre à gérer ces petites distractions. Si une odeur persiste, essayez de vous focaliser sur l’objectif de l’entretien : la personne en face de vous, et non l’air ambiant. Ce que vous vivez est une expérience humaine et cela fait partie de la complexité des relations d’aide.
Bref, si une situation olfactive se présente, prenez un grand souffle… de patience !
