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Larmes en consultation : comment gérer la tempête émotionnelle avec sérénité
- 21 mars 2025
- Catégorie : APQS Rehab
On a tous connu ce moment délicat en entretien, où soudainement, la personne en face de vous éclate en larmes. Vous êtes là, assis, peut-être même un peu figé, en vous demandant : “Que faire ? Que dire ? Où est le mouchoir ?” Ne paniquez pas, voici quelques pistes pour vous aider à naviguer ces moments avec tact, bienveillance et un brin de légèreté !
- Ne jouez pas les pompiers : Respirez !
Votre premier réflexe pourrait être de vouloir éteindre les larmes comme un feu de forêt. Mauvaise idée ! Laissez le patient exprimer son émotion. Le silence, parfois, est votre meilleur allié. Il crée un espace où l’autre se sent en sécurité pour vider son sac.
- L’empathie, mais pas l’invasion
Une écoute attentive, c’est bien, mais attention à ne pas tomber dans l’excès d’empathie. Vous n’avez pas besoin de vous effondrer avec le patient pour lui montrer que vous êtes là. Un simple “Je suis là pour vous” peut suffire à montrer que vous êtes présent et disponible sans en rajouter une couche.
- La question magique : “Comment puis-je vous aider en ce moment ?”
Parfois, face aux larmes, les mots peuvent paraître superflus. Mais une question ouverte comme “Comment puis-je vous aider ?” permet à la personne de recentrer ses pensées et, peut-être, de trouver un moyen de reprendre le contrôle sur ses émotions.
- Le pouvoir du mouchoir
Un geste simple mais puissant : proposer un mouchoir. Ce n’est pas anodin. Cela montre que vous reconnaissez la souffrance sans pour autant la dramatiser. Vous n’êtes pas là pour résoudre tout de suite, mais pour accompagner.
- Ne pas minimiser les émotions
Évitez les “Ce n’est rien” ou “Ça va aller” trop rapides. Même si c’est bien intentionné, ça peut être perçu comme une façon de balayer sous le tapis une émotion importante. Au contraire, validez l’émotion : “C’est normal de se sentir submergé parfois.”
- Le petit zoom arrière : remettre les choses en perspective
Sans précipiter les choses, quand les larmes se calment, n’hésitez pas à aider le patient à remettre son vécu en perspective. Les larmes peuvent être le signe d’un nœud profond, et parfois, y jeter un regard plus large peut faire du bien. Mais attention, pas trop vite ! Laissez d’abord l’émotion faire son chemin.
- Rester humain, tout simplement
S’il y a une chose à retenir, c’est que vous n’avez pas besoin d’être parfait. Rester humain, c’est ce qui compte le plus. Votre authenticité, votre bienveillance et votre capacité à être pleinement présent sont vos meilleurs outils.
En conclusion, face à un patient en pleurs, n’oubliez jamais que les larmes font partie du processus. Ce sont des moments d’ouverture, de vulnérabilité, et d’authenticité. En les accueillant avec douceur, vous offrez à l’autre un espace sécurisant où l’émotion peut se transformer en une avancée.
Et vous, comment gérez-vous ces moments ? Partagez vos astuces et expériences, parce que, finalement, on a tous nos petites techniques pour naviguer dans l’océan des émotions !

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